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LMNP et chômage : peut-on cumuler allocations et revenus locatifs ?


- Oui, le cumul ARE + revenus LMNP est possible : si l'activité LMNP existait avant l'inscription au chômage, vous conservez 100 % de votre ARE ; si vous démarrez pendant le chômage, le cumul est partiel.
- Vous devez déclarer chaque mois vos revenus LMNP à France Travail (ancien Pôle emploi) ; omission ou fausse déclaration expose au remboursement des sommes indûment perçues et à des sanctions.
- Pour une activité démarrée pendant le chômage, France Travail retient 70 % du revenu brut mensuel LMNP pour réduire l'ARE ; le montant non versé est converti en jours d'indemnisation (report des droits).
- Le régime fiscal compte : au micro-BIC on déclare les recettes après abattement forfaitaire, au régime réel on déclare le bénéfice net (charges + amortissements déductibles) — le réel minimise souvent l'impact sur l'ARE.
- Attention au basculement LMP : si vos recettes annuelles dépassent 23 000 €, vous risquez de devenir Loueur en Meublé Professionnel avec cotisations sociales et conséquences fiscales plus lourdes.


Vous êtes en période de transition professionnelle et percevez l'Aide au Retour à l'Emploi (ARE) ? Vous vous demandez si les revenus de votre location meublée non professionnelle (LMNP) pourraient réduire, voire annuler, vos allocations chômage ? C'est une question légitime qui mérite une réponse claire. Oui, le cumul de vos revenus LMNP et de vos allocations est tout à fait possible, mais il obéit à des règles précises qu'il est indispensable de maîtriser.
La clé réside dans la nature de votre activité LMNP, le moment où vous l'avez démarrée et, surtout, dans la rigueur de vos déclarations mensuelles auprès de France Travail (anciennement Pôle Emploi). Une bonne gestion vous permettra de sécuriser vos droits et même de prolonger votre période d'indemnisation. En revanche, une méconnaissance des règles peut entraîner des complications, notamment le risque de basculer vers le statut de Loueur en Meublé Professionnel (LMP), avec des conséquences sociales et fiscales bien plus lourdes.
Les règles du cumul : LMNP et allocations chômage
Pour comprendre l'interaction entre vos loyers et vos indemnités, il faut d'abord saisir comment France Travail perçoit votre activité de location meublée. Contrairement à la location nue (revenus fonciers), la location meublée est considérée comme une activité commerciale. Vos revenus sont donc imposés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), au même titre que ceux d'un artisan ou d'un commerçant.
Cette nature "professionnelle" sur le plan fiscal implique que vous devez déclarer ces revenus à France Travail. L'impact sur vos allocations dépendra alors d'un critère simple : l'antériorité de votre activité LMNP par rapport à votre perte d'emploi.
Cas 1 : Vous étiez déjà LMNP avant votre inscription au chômage
Si votre activité de location meublée était déjà existante et déclarée avant la fin de votre contrat de travail, la règle est très favorable. On parle alors d'activité "conservée". Dans ce cas, France Travail considère que ces revenus ne proviennent pas d'une nouvelle activité entreprise pendant votre période de chômage.
Conséquence : Vous pouvez cumuler l'intégralité de vos allocations chômage (ARE) avec les revenus tirés de votre location meublée, sans aucune réduction. Vous continuez à percevoir 100 % de votre ARE et 100 % de vos loyers.
Cas 2 : Vous démarrez votre activité LMNP pendant votre période de chômage
C'est le scénario le plus courant. Vous décidez de mettre un bien en location pour générer un complément de revenu après avoir perdu votre emploi. Dans cette situation, France Travail applique le principe du cumul partiel. L'objectif est de vous encourager à reprendre une activité, même partielle, sans que le total de vos revenus (ARE + loyers) ne dépasse votre ancien salaire de référence.
Votre allocation mensuelle sera recalculée à la baisse, mais les droits non versés ne sont pas perdus : ils reportent d'autant la fin de votre période d'indemnisation.
L'impact de vos revenus LMNP sur le montant de l'ARE
Lorsque vous déclarez un revenu LMNP issu d'une activité démarrée après votre inscription au chômage, France Travail procède à un calcul pour ajuster votre indemnité.
La formule est la suivante :
- On calcule 70 % du revenu brut mensuel généré par votre activité LMNP.
- Ce montant est déduit de l'allocation mensuelle que vous auriez touchée sans activité.
- La différence est le nouveau montant de votre ARE pour le mois concerné.
Le report des droits : un mécanisme avantageux
Chaque fois que votre allocation est réduite, France Travail convertit le montant non versé en "jours d'indemnisation". Ces jours sont stockés et prolongent la durée totale de vos droits au chômage. Vous ne perdez donc rien sur le montant global de votre indemnisation, vous en étalez simplement la perception dans le temps.
Exemple de calcul du cumul ARE et LMNP
Prenons l'exemple de Marc, dont le salaire de référence lui ouvre droit à une allocation journalière de 50 €, soit 1 500 € pour un mois de 30 jours. Il se lance dans la location meublée et perçoit 600 € de loyers bruts au cours d'un mois.
- Revenu LMNP pris en compte par France Travail : 600 € x 70 % = 420 €
- Réduction de l'allocation mensuelle : L'ARE de Marc est réduite de 420 €.
- Nouvelle allocation versée : 1 500 € - 420 € = 1 080 €
- Revenu total de Marc pour le mois : 1 080 € (ARE) + 600 € (loyers) = 1 680 €
- Jours d'indemnisation reportés : Les 420 € non versés sont divisés par l'allocation journalière (420 / 50 = 8,4). Marc prolonge donc ses droits de 8 jours.
Ce système est conçu pour que le cumul d'une activité et des allocations reste toujours financièrement plus intéressant que de ne percevoir que les allocations seules.
Les démarches obligatoires auprès de France Travail
La transparence est essentielle. Chaque mois, lors de votre actualisation sur le site de France Travail, vous devez impérativement déclarer les revenus tirés de votre activité non salariée. Un oubli ou une fausse déclaration peut entraîner un remboursement des sommes trop perçues (un "indu") et des sanctions.





















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