LMNP ou Pinel : comment choisir la meilleure option pour un investissement locatif ?

Roy Masliah
Publié le
Vous rêvez de bâtir un patrimoine solide tout en défiscalisant ? Vous vous demandez s’il vaut mieux opter pour le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel ou pour un dispositif de défiscalisation tel que la loi Pinel ? Vous ignorez lequel s’adapte le mieux à vos objectifs d’investisseur ? Avant de prendre une décision, de nombreux paramètres doivent être examinés : les avantages fiscaux, la rentabilité, la nature même de la location ou encore le type de bien. En tenant compte des conditions légales et en étudiant vos besoins, vous pourrez alors déterminer de quelle façon maximiser la rentabilité de votre investissement locatif. Voici un tour d’horizon complet pour vous aider à faire le meilleur choix.
En Bref - LMNP ou Pinel : Quel investissement locatif choisir ?
Objectifs d’investissement
- Pinel : idéal pour défiscaliser immédiatement et investir dans du neuf.
- LMNP : parfait pour générer des revenus complémentaires faiblement imposés.
Avantages fiscaux
- Pinel : réduction d’impôt directe (jusqu’à 63 000 € sur 12 ans).
- LMNP : amortissement du bien et des meubles pour neutraliser l’imposition des loyers.
Contraintes et rentabilité
- Pinel : plafonnement des loyers et ressources des locataires, rentabilité brute souvent entre 2,5 % et 4 %.
- LMNP : liberté de fixation des loyers, rentabilité souvent supérieure (4 % à 5 % voire plus).
Critères de choix
- Fiscalité : Pinel pour les foyers fortement imposés, LMNP pour des revenus complémentaires non fiscalisés.
- Localisation : Pinel limité aux zones tendues, LMNP sans restriction.
- Flexibilité : LMNP plus souple (aucune durée minimale d’engagement).
Les investisseurs français sont souvent tiraillés entre l’envie de réduire immédiatement leurs impôts et celle de percevoir des revenus complémentaires à moyen ou long terme. Les deux régimes les plus connus pour atteindre ces objectifs restent la loi Pinel et le statut LMNP. L’un offre une réduction d’impôt directe en échange de contraintes de location (Pinel), tandis que l’autre vise plutôt à neutraliser l’imposition de vos revenus locatifs (LMNP). Pour saisir pleinement l’intérêt de chacun, il convient d’abord de définir leurs grandes lignes, leurs contraintes respectives, mais aussi leurs bénéfices.
Les fondamentaux du dispositif Pinel
La loi Pinel est un mécanisme mis en place pour encourager la construction de logements neufs dans les zones où la demande locative est forte. Lancé en 2014, ce système a remplacé les précédents dispositifs similaires (Duflot, Scellier), tout en conservant l’objectif de développer l’offre de biens locatifs à loyers “raisonnables”.
Principes de base
- La loi Pinel comporte un plafonnement des loyers : le propriétaire s’engage à louer le logement en ne dépassant pas un certain montant, défini par la zone géographique (A, A bis, B1…). Les loyers sont souvent 10 à 20 % inférieurs au prix moyen du marché.
- L’investisseur doit mettre son bien en location sur une durée d’engagement minimale : 6, 9 ou 12 ans. Plus l’engagement est long, plus la réduction d’impôts est élevée.
- La défiscalisation Pinel se calcule sur le prix de revient du bien, frais inclus, et dans la limite de 300 000 € par an et 5 500 € par m².
Il existe aussi des conditions de ressources du locataire, ce qui signifie que le bien Pinel ne peut pas être loué à des personnes ayant des revenus trop élevés. L’objectif est de préserver un marché locatif accessible dans les secteurs dits “tendus”.
Les avantages fiscaux
En loi Pinel, l’investisseur profite d’une réduction d’impôt proportionnelle au montant investi et dépendant de la durée de location. Les taux pour la version initiale du dispositif (avant sa fin progressive) étaient :
- 12 % du prix de revient pour 6 ans d’engagement ;
- 18 % pour 9 ans ;
- 21 % pour 12 ans.
Exemple de calcul rapide :
- Pour un investissement à 300 000 €, la réduction annuelle pour un engagement de 9 ans serait de 6 000 € (soit 2 % de 300 000 pendant neuf ans, ce qui fait 54 000 € au total sur la période).
- En prolongeant l’engagement à 12 ans, la réduction globale atteindrait 63 000 €.
À noter que ces taux ont progressivement baissé en 2023 et 2024, avec la fin définitive du Pinel prévu en 2025. Toutefois, des investisseurs continuent de s’y intéresser pour bénéficier pleinement des avantages fiscaux restants.
Les contraintes associées
Malgré la perspective d’économies d’impôts, plusieurs éléments peuvent freiner :
- Le plafond de loyer, qui fait parfois chuter la rentabilité réelle en dessous de ce que l’on obtiendrait sur le marché libre.
- La limitation de la localisation : seuls certains secteurs (zones A, A bis, B1) sont éligibles. Or, dans certaines métropoles, le prix d’achat peut être bien plus élevé que la moyenne, ce qui peut saper la rentabilité brute.
- Le plafonnnement de la réduction d’impôt : la loi Pinel fait partie des niches fiscales limitées à 10 000 € par an et par foyer (sauf exceptions).
Ces paramètres expliquent que la rentabilité brute dépasse rarement 3 % à 4 % pour un investissement Pinel. Par ailleurs, l’avantage fiscal ne s’applique réellement que si vous payez suffisamment d’impôts pour en profiter. En effet, la réduction d’impôt ne se reporte pas comme un crédit d’impôt : plutôt que d’être remboursée, la part non utilisée est perdue.
Qu’est-ce que le statut LMNP ?
Le statut LMNP, pour Loueur en Meublé Non Professionnel, est attribué aux bailleurs qui louent un bien meublé, c’est-à-dire incluant tout l’équipement nécessaire pour que le locataire puisse s’y installer sans apporter autre chose que ses effets personnels. Ce statut relève de la catégorie des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux).
Découvrir le mécanisme LMNP
- Pour être considérées comme meublées, les locations doivent comprendre : lit, table, chaises, réfrigérateur, plaques de cuisson, ustensiles, vaisselle, luminaires, rangements… (liste fixée par décret).
- Les recettes locatives annuelles ne doivent pas dépasser 23 000 € ou représenter plus de 50 % des revenus du foyer fiscal.
- L’investisseur peut louer un appartement, un studio, un logement dans une résidence de services (pour étudiants, seniors ou tourisme), voire une chambre, dès lors que le bailleur respecte les règles de la location meublée.
Le statut LMNP n’impose pas de contrainte particulière sur la zone géographique (pas de zonage) ni sur le plafond de ressources des locataires. L’investisseur est ainsi libre de choisir le lieu qui lui semble le plus porteur en termes de demande, ou le plus attractif sur le plan financier.
Fiscalité avantageuse
Au régime micro-BIC (pour de petits revenus locatifs), un abattement de 50 % s’applique automatiquement sur vos recettes. Mais le grand intérêt de la location meublée non professionnelle réside souvent dans l’option au réel : en effet, vous pouvez y amortir la valeur de votre bien (hors terrain), ainsi que les meubles, sur plusieurs années. Cet amortissement va réduire la base imposable, voire l’annuler, ce qui revient à encaisser des loyers très faiblement imposés, voire pas imposés du tout, pendant un certain temps.
Lorsque le régime réel est correctement appliqué, il n’est pas rare de ne pas payer d’impôt sur vos revenus locatifs LMNP pendant une dizaine d’années, tout en encaissant les loyers à hauteur du prix du marché. C’est là que réside l’intérêt majeur pour nombre d’investisseurs.
Avantages et inconvénients comparés
Il est rassurant d’opposer de manière synthétique le Pinel et le LMNP pour identifier les différences de contraintes et de bénéfices.
(Tableau d’exemple, les chiffres peuvent varier selon la localisation et le type de bien.)
Au premier coup d’œil, la souplesse apparaît comme un point fort du LMNP : pas de zonage, pas de plafonnement des loyers, et la possibilité de choisir l’ancien, potentiellement moins cher, donc avec une meilleure rentabilité. À l’inverse, le Pinel s’adresse principalement à ceux qui comptent substantiellement diminuer leurs impôts dès la première année de location.
À noter : La loi Pinel se termine officiellement fin 2024, même si les taux de réduction ont déjà commencé à baisser depuis 2023. D’autres alternatives comme la nue-propriété ou le LMNP demeurent attractives sur la durée.
Les critères pour choisir entre LMNP et Pinel
Plusieurs filtres doivent être appliqués pour déterminer si l’investissement locatif en Pinel ou la formule du LMNP conviennent à votre situation.
1. Vos objectifs et votre horizon d’investissement
- Pour défiscaliser immédiatement : Si vous versez beaucoup d’impôts sur le revenu (par exemple, si votre foyer paie plus de 6 000 € d’impôts par an), vous pourriez apprécier la réduction d’impôts Pinel. En revanche, si vous payez peu d’impôts, la réduction Pinel peut se retrouver partiellement “perdue”.
- Pour générer des revenus complémentaires non imposables : Le LMNP peut alors être plus judicieux, notamment grâce à l’amortissement. C’est un choix souvent plébiscité par les futurs retraités qui visent un revenu stable et défiscalisé.
2. Localisation et potentiel locatif
- En Pinel, vous êtes contraint d’investir dans des zones spécifiques (par exemple, zone A ou A bis), généralement des grandes villes où l’immobilier est déjà cher. Le rendement s'en trouve généralement amoindri.
- En LMNP, vous pouvez investir où bon vous semble : centre-ville, zone touristique, petite ville universitaire… Vous aurez donc plus de chances de trouver une zone à fort potentiel locatif avec un prix d’achat abordable.
3. Niveau de risque et vacance locative
- Les biens Pinel doivent être loués vite pour activer la réduction d’impôt (bail au plus tard dans l’année qui suit la livraison). S’il y a trop de stock neuf dans une zone, vous risquez de subir une vacance locative importante.
- En LMNP, vous pouvez sécuriser votre investissement en choisissant un emplacement central ou une résidence étudiante. Les petites surfaces meublées, situées à proximité des pôles d’emploi ou des campus, se louent souvent plus rapidement. Le risque de vacance dépend donc essentiellement de vos choix d’emplacement.
4. Profils d’investisseurs
- Pinel : profil en quête d’une déduction d’impôts tout de suite, sans trop vouloir gérer la recherche d’un bien dans l’ancien, et préférant l’attrait d’un logement neuf (performance énergétique, garanties du promoteur, etc.).
- LMNP : investisseur plus indépendant, désireux de louer à un loyer concurrentiel (donc potentiellement plus élevé) et de profiter d’une durée de détention libre. Idéal pour préparer la retraite ou récupérer le bien pour un usage personnel plus tard.
Attention : Le statut LMNP implique une véritable gestion comptable si vous optez pour l’amortissement (régime réel). Il est vivement conseillé de faire appel à un expert-comptable ou un conseiller en patrimoine pour réaliser la liasse fiscale.
Les aspects fiscaux et la rentabilité
Rentabilité : un critère fondamental
Dans toute stratégie d’investissement, un calcul de rentabilité est indispensable. De façon générale, la rentabilité brute est calculée ainsi : (loyer annuel / montant de l’investissement) x 100
En Pinel, la perte de loyer due au plafond peut réduire ce ratio, mais la réduction d’impôt sert d’appoint. Il est donc conseillé de comparer la somme de la réduction d’impôt et des loyers perçus, face au coût d’acquisition.
En LMNP, il n’y a pas de réduction d’impôt à proprement parler, mais les loyers peuvent souvent être exonérés (partiellement ou totalement) sur toute la durée d’amortissement ou tant qu’il y a déficit lié aux charges. Ainsi, la “rentabilité nette” peut devenir intéressante si vous parvenez à minimiser les risques de vacance locative.
Régime micro-BIC ou réel pour la location meublée
- Micro-BIC : un abattement de 50 % est pratiqué sur les revenus locatifs, mais il n’est pas possible de déduire l’amortissement du bien.
- Régime réel : vous déduisez vos charges (intérêts d’emprunt, taxe foncière, assurances, frais de gestion, etc.) et pratiquez l’amortissement du logement meublé. C’est la voie la plus profitable dès que le bien est suffisamment cher ou que les dépenses sont elevées.
Conseil d’expert :
“Le choix entre le micro-BIC et le réel dépend de votre montant de revenus locatifs et de vos charges annuelles. Dans beaucoup de cas, si vous possédez un bien à prix significatif et vous payez un crédit sur suffisamment d’années, l’amortissement vous fait économiser un montant d’impôt considérable.”
Exemples concrets d’investissement
Pour illustrer la différence, voici deux scénarios.
Exemple 1 : Investissement Pinel
- Vous achetez un appartement neuf dans une zone B1 d’une surface de 60 m² à 220 000 € (frais compris).
- Vous vous engagez à louer pendant 9 ans, avec un loyer d’environ 600 € par mois (environ 20 % sous le prix du marché).
- Chaque année, vous obtenez 2 % de réduction d’impôt sur le prix d’achat (soit 4 400 €).
- Sur 9 ans, la réduction totale d’impôt atteint 39 600 €.
- Les loyers sur 9 ans : 600 € x 12 x 9 = 64 800 €.
- Vous devez payer quelques charges (taxe foncière, par exemple) qui sont en partie déductibles de vos revenus fonciers, mais vous restez imposé sur la base (loyers bruts – charges).
Au terme des 9 ans, vous pouvez prolonger 3 ans de plus pour atteindre 12 ans, ou revendre.
Exemple 2 : Investissement LMNP
- Vous achetez un studio ancien au centre-ville pour 120 000 € (frais compris).
- Vous le mettez en location meublée à 550 € par mois, charges comprises.
- Vous optez pour le régime réel, et vous amortissez le bien (hors terrain) et le mobilier, de sorte que votre base imposable soit proche de zéro.
- Votre loyer annuel est de 6 600 €. Après déduction des charges (taxe foncière, éventuels petits travaux, etc.) et prise de l’amortissement, vous ne payez pas d’impôts sur ces recettes locatives tant que vos amortissements reportés restent suffisants pour couvrir le revenu.
- Au fil du temps, vous accumulez un capital et encaissez des revenus complémentaires.
Dans cet exemple, vous ne bénéficiez pas d’une réduction d’impôt à la façon du Pinel, mais vos loyers ne viennent pas gonfler votre base d’imposition.
À noter : Si vous achetez un logement dans une résidence de services (type résidence étudiante ou senior), vous pouvez signer un bail commercial. Dans ce cas, la gestion locative est souvent déléguée à un exploitant. Les loyers restent garantis même si le logement est vacant, sous réserve que ce gestionnaire soit fiable.
Deux avertissements importants
À noter
Lorsque vous investissez en meublé, n’oubliez pas de respecter précisément les obligations légales d’équipement. Un contrôle inattendu pourrait remettre en cause votre statut si le logement s’avère insuffisamment pourvu (pas de lit, pas de vaisselle…).
Attention
Si vous optez pour le Pinel dans un secteur où les perspectives de plus-value sont faibles ou si le marché locatif local est déjà saturé, vous risquez une vacance locative prolongée. Mieux vaut parfois choisir un dispositif fiscal plus flexible ou une zone non contrainte où la demande locative est forte.
Les questions fréquemment posées (FAQ)
1. Peut-on combiner un investissement Pinel et un statut LMNP simultanément ?
Techniquement, on ne peut pas louer un même bien à la fois en nu via Pinel et en meublé (LMNP). En revanche, il est tout à fait possible de posséder un logement Pinel et un autre logement en LMNP, tant que les conditions de chaque régime sont respectées.
2. Existe-t-il un risque de requalification en location nue lorsqu’on loue en meublé ?
Oui, si les meubles obligatoires ne sont pas fournis ou qu’ils sont insuffisants, l’administration fiscale ou le locataire pourraient contester la qualification de location meublée, et vous perdriez les avantages du LMNP.
3. Comment éviter la vacance locative ?
Le choix de l’emplacement est clé : viser un quartier dynamique, proche des universités ou des pôles de transport. En Pinel, il faut s’assurer que la zone classée éligible dispose d’une vraie demande malgré les plafonds de loyers.
4. Pourquoi la rentabilité d’un bien neuf peut être moins élevée ?
Les programmes neufs sont généralement vendus plus chers, d’autant plus qu’en Pinel il y a un effet de marché : la défiscalisation attire de nombreux investisseurs, ce qui peut gonfler le prix d’achat proposé par les promoteurs.
5. Quel est l’impact d’un prêt immobilier sur l’investissement ?
Lorsque vous empruntez, vous devez rembourser une mensualité. Le niveau de loyer fixe (Pinel) ou variable (LMNP) doit couvrir, autant que faire se peut, vos échéances. En LMNP, les intérêts d’emprunt sont déductibles, ce qui améliore d’autant plus l’optimisation fiscale au régime réel.
6. Peut-on louer à un membre de la famille ?
En Pinel, c’est possible sous réserve qu’il ne fasse pas partie du foyer fiscal de l’investisseur et qu’il respecte les plafonds de ressources. En LMNP, rien n’empêche de louer à un proche, du moment qu’un bail en bonne et due forme est signé et que la location est meublée.
Décider en connaissance de cause
L’important, lorsqu’on choisit entre Pinel et LMNP, est de mesurer la cohérence entre votre situation fiscale, votre volonté (ou non) d’assumer certaines contraintes, et le potentiel de la ville dans laquelle vous investissez.
Si vous payez beaucoup d’impôts et vous prévoyez d’investir dans un projet neuf emmené par un promoteur reconnu, le Pinel peut être un outil pertinent à condition de bien faire les calculs préalables : comparer la perte de loyer due aux plafonds avec le gain fiscal attendu, éviter un secteur surévalué, et tenir compte de votre capacité d’épargne.
En revanche, si votre priorité porte sur la flexibilité, la liberté de fixation du loyer, l’absence de contraintes de ressources locataires et la possibilité de neutraliser l’imposition sur vos revenus locatifs grâce à l’amortissement, le statut LMNP apparaît comme une solution souvent plus rentable. C’est également un choix judicieux pour les investisseurs cherchant des rentrées d’argent complémentaires sur 10 ou 15 ans, notamment dans l’ancien à rénover ou dans les petites surfaces étudiantes.
Enfin, au-delà des avantages fiscaux et du potentiel de rentabilité, investir dans l’immobilier nécessite une étude de marché soignée. Les meilleurs montages fiscaux ne servent à rien si vous achetez un bien difficile à louer ou dans une zone peu attractive. La réussite de votre projet repose avant tout sur la demande locative locale, la solidité de votre plan de financement et la connaissance des règles légales.
Le plus sûr moyen de consolider votre décision reste de faire appel à des professionnels : courtiers, conseillers en gestion de patrimoine, experts-comptables. Ces interlocuteurs pourront déterminer précisément le régime adapté à votre profil, calibrer votre prêt, et vous aider à anticiper tous les frais annexes (frais de notaire, charges, assurances…).
Qu’il s’agisse d’une réduction d’impôt immédiate ou d’un complément de revenus défiscalisés, un investissement immobilier de qualité a toujours vocation à constituer un atout patrimonial. Au vu du durcissement des règles sur le Pinel et des nombreuses opportunités qui subsistent en LMNP, faire un bilan complet de votre situation reste plus que jamais indispensable. Une fois ces éléments clarifiés, vous serez en mesure de déterminer si le LMNP ou le Pinel est la solution la mieux adaptée à vos aspirations, afin de vraiment optimiser votre placement sur le long terme.