Amortissement LMNP et revente : impact sur la fiscalité

Comprenez comment l’amortissement en LMNP influence la plus-value lors de la revente du bien.

Roy Masliah

|

Publié le

29
/
04
/
2025

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Êtes-vous propriétaire d’un bien en LMNP et vous questionnez-vous sur l’impact de l’amortissement lors de la revente de votre investissement ? Vous vous demandez comment la fiscalité s’articule avec les déductions effectuées pendant la durée de détention et quelles règles s’appliquent à la plus‐value imposable ? Cet exposé vous propose de décrypter avec clarté les mécanismes fiscaux qui se cachent derrière la revente d’un bien en location meublée non professionnelle, et d’exposer les conséquences concrètes en matière d’imposition. L’objectif est de vous apporter des réponses précises tout en vous guidant dans l’optimisation de votre fiscalité.

Les règles fiscales de l’amortissement en LMNP

Le régime LMNP offre aux investisseurs la possibilité de déduire chaque année une partie de la valeur d’acquisition du bien immobilier ainsi que du mobilier, ce qui se traduit par des économies fiscales appréciables pendant la phase d’exploitation. Ce mécanisme, communément appelé « amortissement », permet d’alléger l’assiette imposable des revenus locatifs. En pratique, l’amortissement est réparti sur la durée de détention et se révèle être un outil puissant pour réduire l’impôt sur le revenu généré par l’activité de location.

L’intérêt principal pour le loueur meublé est de pouvoir bénéficier d’un double avantage : d'une part, la déduction annuelle qui réduit significativement les revenus imposables et, d’autre part, l’absence – jusqu’à récemment – de réintégration de ces amortissements dans le calcul de la plus‐value lors de la revente. Cependant, les règles évoluent et il est désormais nécessaire de s’intéresser à la façon dont ces amortissements viennent s’intégrer dans le calcul global de la fiscalité lors d’une cession.

Dans le cadre du LMNP, il est essentiel de distinguer la fiscalité applicable aux revenus locatifs et celle relative à la plus‐value réalisée lors de la revente. Les amortissements déduits pendant la durée de location ne s’annulent pas et ne neutralisent pas automatiquement l’impact fiscal au moment de la cession. Cela implique que si vous avez bénéficié d’importantes déductions d’amortissement, il faut prévoir leur réintégration partielle lors du calcul du gain imposable.

À noter : L’absence de réintégration des amortissements dans le passé constituait un avantage majeur. Aujourd’hui, la législation prévoit en général leur prise en compte pour déterminer le montant véritable de la plus‐value imposable lors de la revente.

Les étapes pour calculer la plus‐value lors d’une revente

Avant de se lancer dans la cession d’un bien LMNP, il est indispensable de maîtriser le calcul de la plus‐value. Ce calcul repose sur une différence entre le prix de revente et le prix d’acquisition, auxquels viennent s’ajouter différents frais et travaux. Voici quelques étapes clés :

Dans un premier temps, il convient d’effectuer une estimation précise du bien, en prenant en compte plusieurs éléments :  

  • La superficie et l’état général du logement
  • La localisation géographique et la qualité de son environnement
  • La durée restante du bail en cours
  • Les coûts liés aux éventuels travaux ou charges de copropriété

Ces critères permettent de fixer un bon prix de vente et d’évaluer la rentabilité de l’opération.

Ensuite, le calcul de la plus‐value se fait selon la formule suivante :

Prix de revente – (Prix d’acquisition + frais de notaire + commissions ou autres frais d’acquisition)

Les frais engendrés par l’achat, tels que les frais de notaire, les commissions d’agence et parfois même une partie des coûts de travaux, viennent être ajoutés au prix d’acquisition, afin de diminuer l’écart entre le prix de vente et le prix d’achat réel.

À ce stade, il est indispensable d’intégrer l’impact des déductions pour amortissement. Autrefois, les amortissements ne venaient pas alourdir l’assiette imposable lors de la revente, ce qui constituait un avantage significatif pour le LMNP. Toutefois, la nouvelle doctrine fiscale tend à réintégrer ces amortissements dans le calcul de la plus‐value, ce qui peut entraîner une hausse de la base imposable lors de la vente du bien.

Un exemple chiffré du calcul de la plus‐value

Prenons un exemple simplifié pour illustrer l’impact de l’amortissement dans le calcul de la plus‐value.

Élément Montant (€)
Prix d’achat initial 240 000
Frais et charges annexes 20 000
Total acquisition 260 000
Prix de revente 300 000
Amortissements déduits 30 000
Base de calcul de la plus‐value sans réintégration 40 000
Base de calcul de la plus‐value avec réintégration 70 000

Dans cet exemple, la base imposable passe de 40 000 € à 70 000 € une fois les amortissements réintégrés dans l’assiette. Le résultat sera ensuite soumis à l’impôt sur la plus‐value, avec un taux forfaitaire de 19 % auquel s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux, en tenant compte des abattements pour durée de détention.

À noter : Le mécanisme d’abattement intervient à partir de la 6e année de détention. Pour être totalement exonéré d’impôt sur la plus‐value, il faut notamment conserver le bien pendant au moins 22 ans.

Ce tableau permet de se rendre compte de l’impact direct de l’amortissement sur la revente d’un bien en LMNP et sur la fiscalité qui y est associée.

La réintégration des amortissements dans la base imposable

Auparavant, la fiscalité appliquée lors de la revente d’un bien LMNP ne prenait pas en compte les amortissements réalisés durant la détention. Cette particularité offrait un double avantage : d’une part, une déduction régulière lors de l’exploitation, et d’autre part, une plus‐value calculée sur une base bien plus faible. Toutefois, les récentes évolutions législatives ont modifié ce schéma.

Aujourd’hui, la réintégration des amortissements dans le calcul de la plus‐value est appliquée de manière générale. Ce changement concerne la quasi-totalité des biens meublés, sans distinction particulière entre location à usage d’habitation ou location saisonnière. La règle est claire : les amortissements déduits en cours d’exploitation viennent augmenter l’assiette imposable de la plus‐value réalisée lors de la cession du bien.

Ce procédé vise à créer un équilibre fiscal en intégrant dans le calcul de la plus‐value l’avantage obtenu durant la phase locative. Ainsi, le montant d’amortissement bénéficiaire se voit restitué partiellement lors de la revente, ce qui permet de limiter les gains excessifs obtenus en réduisant artificiellement la base imposable. Mais l’impact réel dépendra de plusieurs paramètres, dont la durée de détention, le montant des amortissements cumulés et les abattements applicables.

Attention : Une réintégration totale ne se produit pas nécessairement immédiatement. Le calcul reste progressif et dépend de la durée de détention et des abattements associés. Les abattements sur la plus‐value s’appliquent de façon dégressive, ce qui peut neutraliser partiellement l’effet de la réintégration des amortissements si le bien est conservé assez longtemps.

Cette mesure entraîne notamment une réflexion approfondie pour l’investisseur : doit-il vendre rapidement ou conserver son bien plus longtemps pour bénéficier des abattements ? La réponse implique une étude minutieuse de la fiscalité à court et à long terme.

Les conséquences fiscales d’une revente en LMNP

La revente d’un bien en LMNP déclenche un ensemble de conséquences fiscales complémentaires. Outre le calcul de la plus‐value, plusieurs éléments doivent être considérés pour éviter les mauvaises surprises.

Premièrement, le bien est soumis à l’impôt sur la plus‐value des particuliers, ce qui implique un taux d’imposition de 19 % accompagné de 17,2 % de prélèvements sociaux. La détermination de la plus‐value imposable est ainsi affectée par l’ensemble des frais d’acquisition, des travaux et des amortissements cumulés.
Deuxièmement, des exceptions existent pour certaines conditions, notamment en cas de revente suite à une cessation d’activité ou lors de transmissions gratuites. Dans ces situations, la réintégration des amortissements peut être exclue.

Un autre aspect à ne pas négliger est la réintégration de la TVA dans le cas de biens neufs ou en VEFA, surtout quand ils se trouvent dans des résidences de services. Le remboursement de la TVA est conditionné à une durée de détention minimale de 20 ans. Si le bien est vendu avant ce délai, un remboursement au prorata de la TVA obtenu est exigé. Ainsi, le financement et la stratégie de détention doivent être étudiés en amont pour éviter les coûts fiscaux imprévus.

À noter : En cas de cession à un nouvel acquéreur qui poursuit l’activité de LMNP, il est parfois possible d’éviter la restitution de la TVA si le délai des 20 ans continue à courir. Ceci constitue une opportunité pour les investisseurs souhaitant renouveler leur portefeuille sans subir une taxation immédiate trop importante.

Pour résumer, en cas de revente, les éléments suivants interviennent dans la fiscalité globale du LMNP :  

  • Le calcul de la plus‐value sur base du prix de vente et du prix d’acquisition majoré des frais et travaux,
  • La réintégration des amortissements accumulés durant la durée de détention,
  • Les abattements liés à la durée de détention (progressifs pour l’impôt et les prélèvements sociaux),
  • La régularisation de la TVA si applicable.

Les récents changements législatifs en matière de LMNP

Ces dernières années, la fiscalité des biens LMNP a connu plusieurs évolutions qui impactent directement la stratégie des investisseurs. Le dispositif auparavant avantageux, permettant une non-réintégration des amortissements dans la plus‐value, a été modifié par la loi de finances. Ces nouvelles dispositions visent à instaurer une équité fiscale entre les différents types de location, notamment en supprimant certains effets de « double amortissement ».

Par ailleurs, la mise en place de dispositifs spécifiques, comme le mécanisme de TVA applicable pour les biens situés en résidences de services, modifie l’optique de détention et de cession. Bien que ces avantages restent attractifs, ils requièrent désormais une planification précise pour éviter une mauvaise surprise au moment de la revente.

Ces évolutions ont conduit à repenser la stratégie fiscale de celles et ceux qui investissent en LMNP.
Il est désormais crucial de :

  • Analyser précisément l’impact des amortissements cumulés,
  • Considérer la durée de détention pour bénéficier des abattements,
  • Choisir le moment opportun pour vendre afin de minimiser l’impact fiscal.
À noter : Les lois de finances et les réformes fiscales évoluent régulièrement. Il est indispensable de suivre l’actualité législative pour adapter sa stratégie d’investissement en conséquence.

La transparence apportée par ces changements permet aux investisseurs de mieux comprendre l’ensemble des conséquences fiscales liées à la revente de leur bien et de prendre des décisions éclairées, en adaptant leur plan patrimonial à long terme.

Conseils pratiques pour optimiser la fiscalité lors d’une revente LMNP

Optimiser sa fiscalité en vue d’une revente en LMNP nécessite une approche méthodique et une anticipation des évolutions fiscales. La première étape consiste à choisir le moment opportun pour céder votre bien. En effet, vendre après plus de 5 ans de détention permet de bénéficier d’abattements progressifs sur la plus‐value, voire d’une exonération partielle si le bien est conservé suffisamment longtemps (22 ans pour l’impôt sur la plus‐value et 30 ans pour les prélèvements sociaux).

Il est également conseillé de faire appel à un spécialiste ou un expert-comptable spécialisé en fiscalité immobilière. Ce professionnel pourra vous conseiller sur la manière d’optimiser vos déclarations et de structurer votre comptabilité pour que l’impact de la réintégration des amortissements soit le moins pénalisant possible. Par ailleurs, il pourra vous aider à simuler le montant de la plus‐value imposable en fonction des amortissements déduits et des différentes charges liées à l’acquisition et à l’entretien du bien.

Une autre astuce consiste à bien préparer le dossier de vente. Une estimation précise et un audit complet de la situation financière (frais de notaire, travaux, charges, etc.) permettent de justifier le prix de vente et de sécuriser la négociation. L’intégration d’un tableau récapitulatif dans votre dossier peut être utile pour présenter de manière transparente l’évolution financière du bien depuis l’achat jusqu’à la cession.

Attention : Prendre le temps de bien évaluer la situation avant de vendre est primordial. Une mauvaise estimation peut non seulement affecter votre revenu, mais aussi entraîner une taxation plus élevée sur la plus‐value réalisée.

Enfin, la digitalisation des démarches administratives et fiscales, notamment via des plateformes dédiées, permet de simplifier la gestion de votre comptabilité. Des solutions en ligne, automatisant la déclaration et la préparation de vos documents fiscaux, offrent une alternative efficace et économique par rapport aux services traditionnels d’expertise-comptable. Elles garantissent une conformité totale avec les exigences de l’administration fiscale tout en vous faisant gagner un temps précieux.

Comment la stratégie de conservation influence la fiscalité de la revente

L’une des questions les plus fréquentes concerne la durée de détention du bien et son influence sur la fiscalité lors de la revente. En effet, la durée pendant laquelle vous conservez votre bien influe directement sur le montant de la plus‐value imposable grâce aux abattements annuels qui s’appliquent.

Lorsque vous conservez un bien en LMNP, en parallèle de la déduction annuelle des amortissements, vous bénéficiez de réductions progressives sur la fiscalité de la plus‐value à la revente. Par exemple, à partir de la 6e année, un abattement de 6 % par année s’applique pour l’impôt sur le revenu, et de 1,65 % pour les prélèvements sociaux jusqu’à la 21e année, puis d’autres taux plus élevés la 22e année. Cela signifie que plus la durée de détention est longue, moins la fiscalité de la cession est lourde.

Toutefois, il faut aussi considérer l’effet de la réintégration des amortissements. En effet, si vous avez déduit une somme conséquente au fil des années, la base de calcul de la plus‐value augmentera en conséquence lors de la vente. Ainsi, il est essentiel d’effectuer une simulation détaillée pour évaluer l’impact net – en tenant compte du gain locatif pendant la détention et de la taxation sur la plus‐value – avant de prendre une décision finale.

À noter : La stratégie de conservation doit être envisagée sur le long terme. Une conservation prolongée permet de profiter pleinement des abattements, mais il est toujours nécessaire de considérer la fiscalité liée aux amortissements cumulés.

Dans cette optique, l’investisseur peut se poser les questions suivantes :  

  • Est-ce que la réduction des revenus imposables pendant la phase d’exploitation compense l’augmentation de la base imposable à la vente ?
  • Quel est le point d’équilibre entre le temps de détention nécessaire pour bénéficier des abattements et la perte éventuelle d’un marché immobilier favorable ?
  • Peut-on envisager des stratégies telles que la cession partielle ou différée pour lisser l’impact fiscal ?

Ces interrogations soulignent l’importance d’une planification patrimoniale rigoureuse et d’une veille constante sur les évolutions législatives. La complémentarité entre un suivi régulier de votre comptabilité et l’utilisation d’outils digitaux spécialisés vous permettra d’ajuster rapidement votre stratégie en fonction des changements fiscaux intervenus.

Les bénéfices d’une gestion numérique pour votre fiscalité LMNP

Dans le contexte de la nouvelle réglementation fiscale, la gestion numérique de vos obligations déclaratives apparaît comme une solution incontournable. Les plateformes automatisées offrent une interface simple pour suivre l’ensemble de vos amortissements, vos dépenses, et pour calculer en temps réel l’impact fiscal de ces déductions sur la plus‐value à la revente. Ce gain de transparence constitue un atout majeur pour les investisseurs souhaitant optimiser leur fiscalité.

Grâce à ces outils, il est possible de réaliser des simulations précises qui vous aideront à prédire le montant de l’imposition en fonction des scénarios envisagés. Par exemple, vous pouvez moduler la durée de détention ou effectuer des ajustements liés aux travaux réalisés, et obtenir instantanément un aperçu de la fiscalité future. La digitalisation facilite également la gestion documentaire, en centralisant toutes les pièces justificatives et en assurant une conformité totale avec les normes de l’administration fiscale.

À noter : L’automatisation des déclarations fiscales ne se contente pas de simplifier les démarches. Elle réduit également les risques d’erreurs, qui peuvent autrement engendrer des redressements fiscaux coûteux à corriger.

Ce système numérique permet ainsi aux propriétaires en LMNP de se concentrer sur la gestion stratégique de leurs investissements, tout en laissant la partie administrative entre des mains expertes et sécurisées. La rapidité de traitement et la conformité des déclarations générées par ces plateformes offrent une solution compétitive par rapport aux services traditionnels d’expertise-comptable, tout en garantissant des économies substantielles sur le long terme.

Les enjeux de la réintégration des amortissements pour l’investisseur

La réintégration des amortissements représente un enjeu central qui modifie en profondeur l’analyse de rentabilité d’un investissement en LMNP. En effet, si pendant la phase locative, vous bénéficiez d’un allègement fiscal considérable grâce aux déductions d’amortissement, la revente peut voir ces avantages temporaires ramenés à l’équilibre par une imposition plus élevée sur la plus‐value. Ce mécanisme redessine ainsi la stratégie patrimoniale sur le long terme.

Pour l’investisseur, il s’agit de mesurer avec précision l’impact net de ces amortissements. Une part importante de la rentabilité globale ne se limite pas aux revenus locatifs perçus, mais doit considérer la fiscalité lors de la cession. Un suivi attentif de l’évolution de la valeur du bien, associé à une simulation régulière de la fiscalité à la revente, devient alors indispensable pour anticiper le moment opportun de céder l’actif afin d’optimiser la rentabilité nette de l’investissement.

Conseil d’expert : Il est fortement recommandé de revoir annuellement sa stratégie fiscale en LMNP. En collaboration avec un spécialiste ou via des outils numériques performants, l’investisseur pourra ajuster son calendrier de vente en fonction des abattements en vigueur et des dispositifs d’optimisation fiscale disponibles.

De plus, la réintégration des amortissements peut influencer d’autres aspects financiers liés à la cession, comme le remboursement éventuel de la TVA restant dû sur les biens neufs ou vendus en VEFA. Une analyse approfondie permettra ainsi de comparer différents scénarios de détention et de cession, en tenant compte non seulement de l’impôt sur la plus‐value, mais aussi de la fiscalité en cours d’exploitation.

Synthèse et pistes pour les investisseurs LMNP

La compréhension approfondie du mécanisme d’amortissement en LMNP et de ses répercussions lors de la revente est essentielle pour toute personne souhaitant investir dans l’immobilier meublé. Vous avez désormais toutes les clés en main pour évaluer l’impact fiscal et la stratégie optimale à adopter en fonction de votre profil d’investisseur.

Voici un rappel des points essentiels :

  • Le calcul de la plus‐value repose sur la différence entre le prix de vente et le prix d’acquisition, majoré des frais liés à l’achat.
  • L’amortissement permet de réduire les revenus imposables pendant la phase de location mais doit être en partie réintégré lors de la cession.
  • Les abattements liés à la durée de détention permettent de réduire progressivement l’impact fiscal, avec une exonération totale de l’impôt sur la plus‐value après 22 ans pour l’impôt et 30 ans pour les prélèvements sociaux.
  • La réglementation récente impose désormais une réintégration partielle ou totale des amortissements, modifiant l’analyse de rentabilité à la revente.
  • Une gestion numérique optimisée facilite la simulation, la planification et la conformité des déclarations fiscales, évitant ainsi les erreurs et les redressements coûteux.
  • Enfin, le respect des délais (notamment en cas de revente avant 20 ans pour la TVA ou 9 ans pour certains dispositifs liés au Censi-Bouvard) reste primordial pour éviter de devoir restituer des avantages fiscaux.
Roy Masliah
Founder of decla.fr

Je suis Roy Masliah, fondateur de decla.fr. J’ai créé cet outil pour vous permettre de faire votre déclaration en toute simplicité, sans avoir besoin de passer par un expert-comptable. Vous pouvez désormais être autonome et télétransmettre en un clic votre déclaration à votre centre des impôts.
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